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1939-1942. En guerre mais pas occupéeDossiers Les prisonniers de guerre corses. 1940-1945

2 décembre 2019
« L’année 2015 a vu les commémorations du LXXème anniversaire de la fin de la Seconde guerre mondiale se focaliser légitimement sur la libération des camps de la mort devenus dans notre mémoire collective matérialisation de l’horreur du national-socialisme. Mais cette «emprise» mémorielle éclipse en grande partie une autre libération, celle des camps de prisonniers de guerre (PG) français qui sera le sujet de cette contribution à travers le cas des captifs corses ». Sylvain Gregori *

En effet, parmi la masse des un million huit cent mille prisonniers français faite par les Allemands en mai-juin 1940, les PG insulaires ont connu une destinée singulière, tant individuellement que collectivement. Le dépouillement d’une vingtaine des listes officielles de l’époque nous donne déjà plus de 900 PG corses, ainsi, par projection, leur nombre peut donc être estimé à quelques milliers.
Evidemment, ces prisonniers de guerre corses connaissent les mêmes conditions de vie et de travail, souvent difficiles, et les mêmes troubles psychologiques et physiques en découlant que leurs camarades d’infortune français ou étrangers.
Mais comment d’un point de vue anthropologique et culturel ces captifs ont-ils vécu, en tant que Corses, leur captivité ? Peut-on parler d’une «résistance corse» pour qualifier l’action des prisonniers de guerre d’origine insulaire ?

Regroupement des prisonniers de guerre corses et sentiment communautaire

À la fin des combats de mai – juin 1940, après avoir souvent marché pendant des jours dans d’infinies colonnes s’étendant le long des routes, les prisonniers de guerre sont acheminés dans les territoires du Reich dans des wagons à bestiau/Direction : les dizaines de stalags et d’oflags que les Allemands ont bâti à la hâte face à l’inattendu afflux de soldats français capturés. Au départ, les prisonniers corses sont dispersés. Les conditions de vie dans ces camps n’ont rien à voir avec celles des camps de concentration ou d’extermination. Les Allemands respectent en effet les conventions internationales qui régissent la détention et l’emploi économique des prisonniers de guerre qui ont longtemps cru qu’ils seraient tous libérés après la signature de l’armistice.
Cependant, les prisonniers de guerre corses vont connaître rapidement une destinée singulière. En janvier 1941, ils sont regroupés progressivement dans certains camps. Le premier regroupement s’effectue dans le stalag V B de Villigen. Pour de nombreux captifs, c’est un premier soulagement, voire un réconfort comme l’écrit Antoine Pagni dans son carnet :

18 janvier : Me voilà à Villingen, stalag V B. Nous avons traversé l’Allemagne sous la neige. Tous les Corses du Stalag VIIIC ont été rassemblés ici. Le voyage s’est bien passé et je me sens plus près des miens. Je crois que l’on va nous envoyer travailler. J’ai fait la connaissance de plusieurs Corses qui habitent Marseille, on parle du pays. »2

À ce sentiment s’ajoute celui de l’interrogation sur les motivations qui ont conduit les Allemands à ce regroupement qui s’échelonne sur plusieurs mois comme s’interroge Pierre Giudicelli :

« Depuis quelques jours, je me trouve dans un autre stalag où ils vont réunir tous les Corses, je ne sais pas pour quelles raisons. Je suis avec Hyacinthe mon cousin et quelques uns du pays.»3

En février 1941, rien qu’à l’oflag VC de Wurzach, 800 Corses sont ainsi rassemblés4. En fait, ce regroupement des PG corses n’est pas un hasard. Conçu avec l’étroite collaboration de l’Allemagne, il procède de la volonté de l’Italie fasciste. En effet, les Gruppi di Azione Irredentista Corsa de Petru Giovacchini, Corse exilé en Italie, s’intéressent particulièrement à leur sort. Les irrédentistes voient dans les prisonniers de guerre d’origine insulaire une opinion «captive» ­c’est le cas de le dire – qui, de part sa situation, serait donc réceptive à leur message. Dès 1941, une partie de l’activité de cette organisation irrédentiste est consacrée à lister les Corses détenus dans les stalags allemands, à étudier l’état d’esprit des prisonniers à travers leur correspondance et à préparer la diffusion parmi eux d’un giornale per i prigionieri5En mars-avril 1941, dans son uniforme italien, Giovacchini se rend lui-même dans les camps où les captifs corses sont regroupés afin de les rallier à l’Italie. En échange de leur adoption de la nationalité italienne, il leur propose tout simplement leur libération. On imagine sans peine le profit politique que l’irrédentisme fasciste pourrait tirer de la réussite d’une telle opération de propagande.

Celle-ci démontrerait au monde que les soldats insulaires ne se sentaient pas Français, qu’ils avaient été victimes de la «ploutocratie» française mais que leur mère-patrie italienne ne les avait pas abandonnés. Une interprétation qui n’échappe évidemment pas aux premiers intéressés. Aussi, l’accueil reçu par Giovacchini lors de sa tournée est-il plus qu’hostile. Charles Colonna d’Anfriani, officier détenu à Wurzach avec près d’un millier d’autres insulaires, témoigne :

« Aux alentours du mois d’avril [1941, se répandit dans le camp une étrange nouvelle : nous allions tous être libérés. Une commission italienne d’armistice composée de trois colo­nels dont un médecin d’origine corse, Pietro Giovacchini, al­lait venir se pencher sur notre sort. En effet, ils arrivèrent et firent bien des choses : des colis somptueux nous étaient dis­tribués, du chocolat, diverses friandises, des conserves pour nous qui étions affamés… des vêtements aussi, des chaus­settes, des tricots de laine, des pantalons pour nous qui étions dépenaillés, vêtus de lambeaux d’uniforme. Ces colis aucun d’entre nous ne les accepta : c’était la réponse nette et hautaine que les Corses faisaient aux offres italiennes.,,6

Malgré cet échec cuisant, Giovacchini revendique l’encartement «volontaire» au sein de son organisation de 789 prisonniers corses détenus au stalag VC et 134 au stalag VB7. Chiffre pour le moins surestimé… mais qui permet au chef irrédentiste de demander à nouveau en 1942, aux Ministères des Affaires étrangères italien, l’autorisation de publier un Giornale per i prigionnieri Corsi in Germania8Ces chiffres fantaisistes lui permettent également d’asseoir son pouvoir dans la lutte souterraine que se livrent les irrédentistes corses en Italie pour le leadership du mouvement.
Ainsi, ces regroupements ont-ils l’effet inverse à celui escompté puisqu’ils permettent aux PG corses de renforcer leur esprit communautaire et de s’en servir comme un moyen de résistance dans l’univers des camps. Tout au long de leur captivité, les prisonniers corses éprouvent le besoin de se retrouver entre insulaires, dans une sorte de réflexe qui les pousse à reconstituer la communauté de laquelle ils sont physiquement absents. Précisons qu’il ne s’agit pas là d’une spécificité : tous les témoignages publiés démontrent que les regroupements par région d’origine s’opèrent spontanément dans les camps. Affecté dans un kommando de travail, le PG Barazza évoque ce besoin à sa famille lorsqu’il évoque la présence dans son stalag d’un autre compatriote : « (…) nous sommes 26 Corses ensemble, le soir nous sommes tous réunis.»9

Dans une lettre de janvier 1941, Pierre Giudicelli rassure sa famille en ces termes : « Je suis dans une chambre où il y a 16 Corses avec moi, alors comme ça, on passe mieux le temps, tout en parlant de notre cher pays. »10. Dans certains cas, ces regroupements prennent une forme plus structurée. C’est le cas au stalag VII A où une «Association des Corses» est organisée sur le modèle des amicales que l’on rencontrait avant le conflit dans l’hexagone et l’empire colonial ».

Une résistance «corse» au stalag ?

 La notion de Résistance dans les camps de prisonniers pose des questionnements épistémologique et historiographique qui se retrouvent dans la société civile. Si ce n’est que la marge de manœuvre des captifs, de par leur situation, est nettement plus réduite que celle de civils au sein d’une société même occupée. Nous retiendrons comme acte de résistance toutes les stratégies et les formes d’opposition au système carcéral et au bon fonctionnement des camps. L’utilisation de la langue corse dans leurs correspondances, par exemple, permet aux captifs d’origine insulaire de contourner la censure allemande qui contrôle chacune des lettres expédiées. En voici quelques exemples. Conseillant à son frère de se soustraite au STO, le prisonnier de guerre Charles Bartolini écrit :

« Cher frère il faudrait que tu te fasses décréter indispensable même sott’a loghia pour être à l’abri, tu es dans un no man’s land avec un gouvernement d’opérette. »12
« Cher frère ta catégorie n’est pas visée sans doute, mais sois circonspect, l’aigle fond sur sa proie sans crier gare, combien d’exemples vivants ?… Plutôt la macchia. »13

Cet usage du corse permet également de faire passer discrètement des messages à la famille concernant les difficultés liées aux conditions de vie. «(…) les colis de Croix Rouge arrivent bien, rotti et bioti» écrit encore à sa famille le prisonnier de guerre Charles Bartolini »(14).

Mais si cette résistance au système induit par la captivité est portée et permise par une culture identitaire, elle se manifeste également par une opposition plus ouverte, plus frontale, aux geôliers allemands. Les sabotages durant les processus de production, les manifestations collectives, les grèves, les refus de travailler sont fréquents parmi les soldats et sous-officiers corses prisonniers, ce qui leur vaut de constituer au stalag 369 de Kobierzyn, un des grands camps disciplinaires les plus durs, une véritable communauté insulaire. Les solidarités qui se créent entre captifs corses permettent de renforcer la cohésion de groupe et les comportements résistants dont voici un exemple représentatif. La captivité de l’adjudant-chef du 42e RIC Juge-Antoine Antonietti, originaire d’Azzana, est ponctuée d’actes d’insoumission et de tentatives d’évasion jusque dans les derniers jours du conflit. Fait prisonnier à Bouir le 17 juin 1940, il est envoyé dans divers stalags. Dans chacun de ces camps, il retrouve de nombreux autres captifs corses avec lesquels il se lie : Jean-Louis Antoni, Philippe-Antoine Arrighi, Paul Pasini, le capitaine Ange Pattachini et Dominique-Noël Solari. Antonietti s’oppose ouvertement à la commission italienne menée par Petru Giovacchini qui cherche à rallier à la cause irrédentiste fasciste les prisonniers corses. L’adjudant-chef s’impose comme l’un des responsables de l’organisation clandestine qui a pour but de faciliter les évasions des prisonniers de guerre français dans plusieurs camps. Il tente lui-même vainement à deux reprises de s’évader. En août 1944, il est envoyé dans un camp de représailles pour « refus de travail ». La débâcle allemande des dernières semaines de la guerre va enfin lui offrir l’occasion d’échapper à ses geôliers. Profitant de la désorganisation de l’armée allemande, il réussit à s’évader et à rejoindre les troupes anglaises le 25 avril 1945, quelques jours seulement avant l’armistice'(15).

Ce sont donc les évasions qui caractérisent cette résistance corse au stalag. Il semblerait que parmi les PG corses, la propension à s’évader soit supérieure à la moyenne. Un ouvrage paru dans les années 1950 indique : « Si tous les PG français s’étaient montrés aussi tenaces, aussi téméraires, aussi audacieux que les Corses, les Allemands auraient été dans l’obligation ou de les fusiller ou de les renvoyer dans leurs foyers. »(16)

Leur patriotisme, leur rejet de l’autorité allemande jugée comme illégitime, leur sens du devoir, leur imaginaire culturel insulaire sont à l’origine de ces évasions. Mais elles sont aussi servis par la proximité géographique de la Suisse du principal camp qui les accueille : le stalag V B. Les sabotages et les tentatives d’évasion sont si nombreux que les Allemands décident d’envoyer les Corses en Kommandos pour travailler hors du camp avec le secret espoir de les voir passer la frontière. C’est ce qui se produit de façon collective, des dizaines de prisonniers rejoignent ce pays neutre. Une méthode d’évasion est même mise au point trois ou quatre corses se «sacrifiaient», attirant les sentinelles en faction sur la frontière afin que celle-ci soit dégarnie facilitant ainsi le passage de dizaines d’autres captifs.

Lorsqu’on étudie les parcours des PG corses évadés, on constate que beaucoup d’entre eux ne se contentent pas de le faire pour retrouver leur famille et le relatif confort de la vie de civile de cette période. Nombreux sont ceux pour lesquels cette évasion du stalag est la première étape d’une insoumission ou le premier acte de transgression qui les conduit à un engagement dans la Résistance.

La libération des Kriegsgefangenen corses.

 Comme les déportés, les PG connaissent des marches de la mort précédant leur libération par les armées américaines, anglaises ou russes. Mais dans cette Allemagne nazie en pleine déliquescence, la libération de certains camps est moins passive qu’ailleurs. À Villigen, au stalag V B, à l’annonce de l’avance des alliés, les captifs corses se libèrent d’eux-mêmes et font 250 allemands prisonniers.

Symbole fort cette libération des stalags, le millionième PG français rapatrié est un Corse : Charles Bighelli. Né en 1907 à Petreto-Bicchisano, ce sergent du 33e RIC avait été fait prisonnier le 22 juin 1940 puis interné au stalag XVIII C. Il y restera jusqu’au 7 mai 194517. Le 1er juin, à 23h35, il débarque du train à la gare Saint-Charles de Marseille où il est accueilli avec les honneurs par les autorités lors d’une cérémonie grandiose. Bel exemple d’opération de propagande censée lier, une fois de plus, la nation et les anciens prisonniers. C’est d’autant plus vrai en Corse à une époque où les appels à l’union patriotique se heurtent au retour de la bipolarisation politique et aux divisions politiques exacerbées… surtout en cette veille d’élections ! Dans ce contexte, le retour des prisonniers sert de prétexte à l’établissement d’un consensus perdu depuis la Libération de l’île.

En réalité, l’arrivée des anciens prisonniers de guerre d’origine insulaire est souvent moins bien organisée dans une France qui panse encore ses plaies après les destructions de la Libération. Ainsi, le 4 juin, les groupements corses de Provence dénoncent le manque d’organisation totale et le fait que ces rapatriés soient contraints d’attendre des jours à Marseille un navire qui les ramènera dans leur département d’origine. Auparavant, à Nice, les amicales corses de Provence et de la Côte d’Azur avaient manifesté sous le drapeau tricolore et celui à tête de maure. Elles dénonçaient également :

«(…) le manque presque total de bateaux reliant la Corse au Continent et la misère des prisonniers déportés corses qui, parqués à Marseille, attendent, dans le dénuement où on les laisse, un retour qui se fait désirer.»18

Néanmoins, à partir de la fin du mois d’avril 1945, les autorités locales organisent enfin le rapatriement des PG corses. Le 23 mai 1945, un premier convoi de 28 prisonniers arrive à Ajaccio par hydravion. À partir du début juin, chaque rapatrié reçoit un bon lui permettant de retirer auprès de l’administration un costume civil et une paire de chaussures19. Cette mesure est spécifique à l’île puisque dans les autres départements, seuls les déportés politiques ont droit à l’obtention de ces effets. Les rapatriés ont également droit à une carte d’alimentation leur donnant droit à une double ration alimentaire20. Enfin, ils bénéficient de deux visites médicales gratuites21.

Malgré le triste état économique et social de l’île, la population fait, une fois de plus, preuve d’un vaste élan de solidarité, à travers des quêtes au profit des prisonniers :

«Il règne à Ajaccio une véritable atmosphère de fraternité dans l’accueil [des prisonniers rapatriés]. Chacun y met du sien et tout va bien. Les anciens prisonniers sont entourés de cette sollicitude qui met immédiatement le rapatrié à l’aise. (…) On sent s’étendre un vaste mouvement de solidarité et de bonne compréhension à l’égard de ceux qui reviennent. (…) Le grand courant populaire est déjà lancé. En Ajaccio, à Bastia, des centaines de personnes mettent un lit à la disposition d’un rapatrié. Des restaurants offrent gracieusement des dizaines de repas. Ce sont ces braves paysans anonymes qui nous ont apporté des cerises, ces automobilistes qui bénévolement nous demandent de transporter un ou deux prisonniers que des familles attendent avec impatience. »22

On pourrait multiplier les exemples à l’image de ces bals dans le moindre village qui accueille « ses » prisonniers, ceux de leur communauté, de retour après cinq ans d’absence.

Au-delà du discours commémoratif et mémoriel, la définition historique de ce que nous appelons une résistance «corse» dans les stalags reste à construire car les cadres conceptuels sont perpétuellement revisités et redéfinis. Il n’en demeure pas moins que cette étude, sous l’approche de l’anthropologie historique, ouvre des voies à la reconstitution de cette singulière histoire des prisonniers de guerre insulaires.

Sylvain GREGORI. Docteur en Histoire, Attaché de conservation du Patrimoine
Président de l’Association militaire corse Sintinelle

Cette conférence a paru dans une publication de l’ANACR 2B : « Histoire et mémoire de la Résistance corse ». IIIème colloque. 27 mai 2015. Pp. 56 à 66.

Notes

1 – Dans le cadre de construction de base de données, ce dépouillement est mené par Sylvain Gregori et Stéphane Biaggi. Il se double d’une collecte de documents auprès de familles de prisonniers.
2 – Carnet du PG Antoine Pagni, document en ligne.
3 – Lettre du 14 mai 1941 du PG Pierre Giudicelli, archives privées.
4 – Carnet du PG Antoine Pagni, document cité..
5 – Archivio dei Gruppi di Azione Irredentista Cèrsa, busta 6, fascicoli 1-8.
6 – Témoignage cité dans collectif, Le Mémorial des Corses, tome 4, Ajaccio, éditions Le Mémorial des Corses, p. 432.
7 – Archivio dei Gruppi di Azione Irredentista Cèrsa, schede di iscrizione a i Gruppi.
8 – Archivio dei Gruppi di Azione Irredentista Cèrsa, busta 18, fascicolo 3.
9 – Lettre du 15 février 1942 du PG Antoine Barazza, collection Association Sintinelle-Fonds Biaggi-Gregori.
10 – Lettre du 8 janvier 1941 du PG Pierre Giudicelli.
11 – Le Petit Bastiais du 26 mars 1943.
12 – Lettre du 1er mai 1943 du PG Charles Bartolini, collection Association Sintinelle-Fonds Biaggi-Gregori.
13 – Lettre du 19 janvier 1943 du PG Charles Bartolini, collection Association Sintinelle-Fonds Biaggi-Gregori.
14 – Lettre du 14 août du PG Charles Bartolinu, collection Association Sentinelle-Fonds Biaggi-Gregori.
15 – Dossier individuel de demande de statut de CVR, Archives départementales de Corse-du-Sud.
16 – Bammert Jacques, Histoires du temps perdu, Paris, Editions des captifs de la Forêt noire, 1950, p. 222-223.
17 – Liste officielle des prisonniers de guerre n°19 du 20 septembre 1940 et Le Patriote du 8 juin 1945.
18 – Idem.
19 – Le Petit Bastiais du 5 juin 1945.
20 – Le Petit Bastiais du 10 juillet 1945.
21 – Le Petit Bastiais du 24 juillet 1945.
22 – Servir, n°9, avril-mai 1945.

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