Biterrois, il participe à la Résistance en Corse dans la région de Bastia durant l’exercice de sa fonction d’enseignant à Bastia. Il devient après de brillantes études professeur d’histoire géographie, fonction qu’il exercera à Béziers, puis à Bastia pour revenir à Béziers après la guerre jusqu’à sa retraite.

Lors de son affectation en Corse, il participe activement à la Résistance et sera décoré à ce titre (notamment la médaille de combattant volontaire de la Résisitance). Il est contacté à Bastia par les premiers agents de la mission Pearl Harbour en décembre 1942 (Roger de Saule, les cousins germains Toussaint et Pierre Griffi et Laurent Préziosi) pour faire partie du réseau en vue de la préparation d’un débarquement pour libérer la Corse de l’occupant. Laurent Preziosi l’a connu aux Congrès nationaux des Jeunesses Socialistes et sait qu’ils peuvent compter sur lui. Il a été le responsable de la Fédération des Jeunesses Socialistes de l’Héraut avant son affectation au lycée de Bastia.Il adhère à ce premier groupe constitué autour de Joseph de Montera avec notamment Charles Clément, secrétaire de la municipalité destituée, Vicchini, le bibliothécaire de la ville, Sébastien de Casalta, Simon Paoli, Dominique Casanova. Il prend donc la responsabilité de recruter des volontaires dans le milieu enseignant de Bastia. Après la déportation en Italie de plusieurs personnalités dont notamment Joseph de Montera, Il intègre le Front National de la Résistance de la région bastiaise qui se constitue. L’organisation de la résistance bastiaise se fait plus précise et structurée. Simon Vinciguerra  (dit Caïus) en devient le responsable, Dominique Salini (dit brosse), son adjoint. Charles Galletti est chargé de l’organisation sur la ville basse (Terra Vecchia)  et Noël Fontana de la haute Ville (Terra Nova). Une organisation s’effectue aussi au niveau de différents métiers : Joseph Gambotti (gérant de débit de boissons), Pancho Negroni (cafetier de la Place St Nicolas), M. Soulié (boucher sur la Place d’armes). Soulairol consolide le réseau des enseignants avec Pierre Simi.A la libération de la Corse, il occupera le poste d’adjoint au maire de Bastia. De retour à Béziers, il continuera son action politique. En 1947, Il est élu conseiller municipal puis sous la municipalité Balmigère, maire-adjoint délégué aux affaires financières jusqu’en 1983 où il se retire volontairement de la vie politique.Il décédera brutalement d’une crise cardiaque à Béziers un dimanche de janvier 1985. Un parc porte son nom en centre ville de Béziers.

Georges Preziosi