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DossiersHistoire et mémoires Jaurès Guerzoni. La philatélie pour témoigner.

2 décembre 2019

Jaurès Guerzoni était un passionné de philatélie. Fils d’antifascistes italiens ayant fuit Mussolini il entre en Résistance en Bourgogne. Il est arrêté et déporté. C’est avec sa collection de philatélie qu’il tenait à témoigner de ce que fut pour lui la Seconde Guerre mondiale.

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Jaurès Guerzoni est né en 1921 en Italie. Il est décédé en novembre 2011. En 1925, il émigre en France avec ses parents, des antifascistes hostiles au régime mussolinien. Jaurès grandit en France. Après l’école il exerce la profession de chauffeur routier. En 1942 il rejoint le maquis en Savoie. Capturé par l’ennemi il s’évade durant son transfert en Allemagne. Il gagne à nouveau le maquis, mais en Bourgogne cette fois, une région qu’il connaît bien pour y avoir vécu avec sa famille. Arrêté une deuxième fois, il est déporté à Dachau.
Discret, c’est ainsi que nous l’avons connu, le déporté-résistant qui venait de Bourgogne. C’est ainsi qu’il a vécu. Il parlait peu de sa déportation mais qu’on le sollicitât pour parler à des élèves et Jaurès, par devoir, disait avec sobriété, sans pathos, sans ressentiment, ce qu’il avait subi dans ce camp de Dachau de juillet 1944 jusqu’à sa libération, fin avril 1945.
A ce fils d’immigré italien, le prénom de Jaurès que ses parents avaient choisi lui allait bien : par l’engagement politique qui fût le sien au Parti Communiste Français et par le refus de la soumission à l’occupant. Une insoumission qui le mena à la Résistance. Un engagement citoyen jamais démenti. Homme de culture aussi lui cet autodidacte qui commença sa vie comme ouvrier. La réalisation de son exposition de timbres sur la Seconde Guerre mondiale nous avait révélé sa passion pour la philatélie et l’étendue des connaissances.

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