Ce « dangereux anarchiste », communiste en fait, est né à Petreto-Bicchisano le 10 mai 1896 mais réside à Saint-Ouen en Seine-Saint-Denis dans les années 30. Il est raflé en juillet 1941 et sera plus tard envoyé au camp d’Auschwitz où au terme de six semaines, le 17 août 1942, il y mourra.

Il demeure à Saint-Ouen, en Seine Saint Denis quand il est arrêté en 1935 parce que considéré comme un « anarchiste dangereux » par la police et il est condamné à cinq ans de prison pour homicide.

Aussitôt commencée l’invasion de l’URSS par les troupes allemandes, le 22 juin 1941, l’occupant aidé par la police française arrête plus de 1 000 personnes présumées membre du Parti communiste ou de la CGT. François Buresi est ceux-là. Ils sont dirigés vers le camp de Royalieu à Compiègne administré par la Wehrmacht. Plus tard, François Buresi, sous le numéro matricule 746, fait partie du convoi dit des « 45 000 » qui est déporté vers Auschwitz.

A son arrivée au camp, le 8 juillet 1942, il est répertorié avec le n° matricule 45 513. Il passe la nuit au Block 13 où s’entassent, dans deux pièces, 1170 hommes. Le lendemain, tous sont conduits du centre principal, Auschwitz 1, vers l’annexe Birkenau à 4 km. Les nazis font le tri : une moitié d’entre eux retournera à Auschwitz 1, l’autre moitié restera sur Birkenau, pour y faire des travaux de construction du camp. On ne sait pas quelle a été l’affectation de François Buresi. Une chose est sure : il est mort le 17 août 1942, quarante jours après son entrée au camp.

François Buresi a été déclaré « Mort pour la France », « mort en déportation et homologué « Déporté politique ». Son nom est inscrit sur le monument commémoratif inauguré en 2005 dans le square des 45000 et des 31 000 situé rue Kléber, square Marmottan.

Cette biographie a tout emprunté à celle établie sur internet http://politique-auschwitz.blogspot.fr/2013/04/buresi-francois.html par Claudine CARDON-HAMET, professeur agrégée et Docteur en histoire. On consultera aussi le site de « Mémoire Vive des convois des  45 000 et des 31 000 ». http://www.memoire-vive.net/spip.php?article1070.

Antoine POLETTI. 4 janvier  2014

Remarque :

  • Cette biographie est encore incomplète pour la vie de François Buresi avant 1935.
  • D’autres membres de la famille Buresi ont été des Résistants :
    Joseph Buresi, Résistant dans son village mais qui était lycéen à Bastia. Le Front Patriotique des Jeunes du Front National, dont il était un des animateurs a mobilisé les jeunes lycéens pour participer à une grande manifestation, dite des ménagères, qui a rassemblé des milliers de personnes pour « le pain ».
    Toussaint Buresi, né en 1902, est un cheminot communiste, est arrêté le 24 septembre 1942 à Pantin et interné au camp de Pithiviers d’octobre 1942 à la fin juillet 1943. Libéré, il participe à l’organisation des Comités populaires créés par le Parti communiste pour faire renaître les activités revendicatives dans les usines. » (Claudine Cardon-Hamet sur le site mentionné ci-dessus)