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Pages d'histoire Giovanni Milanetti soldat de l’Esercito

29 novembre 2019

Le soldat Giovanni Milanetti, alors âgé de 18 ans arrive dans le port de Bastia sur l’Humanitas le 8 septembre au matin. Le 8 au soir on apprend par la radio que l’Italie a capitulé. Les Allemands, présents en Corse veulent déloger les Italiens du port. Ils subissent l’assaut des Allemands quelques heures après.G. Milanetti est jeté dans la bataille. Il témoigne de ses tribulations.*

Le témoignage de Giovanni Milanetti, tiré de son journal, a été publié sur le site internet http://www.storia900bivc.it/pagine/memoguerra/milanetti396.html (29.03.2016) par l’Institut de l’histoire de la Résistance et la société contemporaine de la Province de Biella et Vercelli sous la responsabilité de Albert Lovato. Nous en publions un résumé et de larges extraits. Son témoignage est un éclairage -vu côté italien- sur ce que furent  les combats de Bastia ; un éclairage aussi sur la fuite des soldats Italiens chassés de Bastia et ses environs, leur errance avant de pouvoir de rejoindre leur lignes.

Bastia, un enjeu.

Le soldat Giovanni Milanetti, alors âgé de 18 ans le 6 septembre 1943, reçoit l’ordre de quitter les chantiers navals de La Spezia pour rejoindre la Corse où l’armée italienne occupe l’île depuis le 11 novembre 1942. En fait, il ne s’agit pas de renforcer la Marine italienne en Corse mais de la mettre  les navires en lieux sûrs -Bastia est considéré comme tel- pour ne pas les exposer à la vindicte allemande qui ne manquera pas de se déclencher à l’annonce de la capitulation italienne signée le 3 septembre à Cassibile. 80.000 soldats italiens présents en Corse face à moins de 5.000 Allemands du Reich en Corse, le rapport des forces justifiait ce choix mais le port de Bastia ne sera pas le refuge espéré. Les Allemands s’y opposeront; ils doivent impérativement s’emparer de Bastia pour évacuer leurs troupes sur le continent italien; leurs troupes : celles de Corse et celles de Sardaigne qui vont transiter par la Corse alors que le général Basso, commandant l’Esercito en Sardaigne, avec ses 132.000 hommes auraient pu et du empêcher les 30.000 soldats du Reich en Sardaigne de passer en Corse. Comme Magli, commandant de la VIIème armée en Corse, il a fait preuve de beaucoup de pusillanimité à l’égard de l’ex-allié.
Pourquoi Bastia a-t-il autant d’importance pour les Allemands ? Il y a bien suffisamment de pistes pour évacuer les troupes du Reich mais l’aviation allemande a fort affaire à Salernes où les Alliés débarquent. Et puis, pour le matériel lourd il leur faut disposer du port de Bastia qui est sous contrôle italien en ce 8 septembre. Or, l’armistice prévoit que: « L’Italie fera chaque effort pour soustraire aux Allemands tous les moyens qui pourraient être utilisés contre les Nations Unies. » L’ordre sera plus ou moins bien exécuté -plutôt moins bien en Corse où le Général Magli essaye de ménager la chèvre et le choux et se réfugie dans une improbable neutralité. Résultat: les troupes italiennes sont désemparées. Et Giovanni Milanetti est jeté dans cette mêlée. Sauve qui peut!

Les combats de Bastia. Premier assaut allemand. Giovanni dans la fournaise

Giovanni embarque donc à Livourne le 7 septembre à 14 heures 30, sur l’Humanitas. Départ vers minuit, destination Bastia pour le voyage inaugural de ce bateau de 12.000 tonnes, équipé de 12 mitrailleuses et 2 canons, avec un équipage de 300 hommes. Le bateau touche Bastia au petit matin du 8 septembre. Il y a là, dans le port, pour la marine italienne, avec l’Humanitas et ses deux contre-torpilleurs d’escorte (l’Aliseo et l’ Ardito« ), le MAS 43, le Sassari, plus 18 embarcations subsidiaires qui s’y trouvent déjà.
Le 8 au soir on apprend par la radio que l’Italie a capitulé. Quel sera le comportement des Allemands, furieux d’avoir été « lâchés » par les Italiens ? Le repas pris en commun ce 8 au soir à Corte par les deux commandants des troupes italienne et allemande en Corse, respectivement Magli et Von Senger und Utterlin, laisse augurer d’un modus vivendi entre les ex-alliés de l’Axe. Mais à peine passé minuit, le 9 septembre à 0 heure 30, à l’insu de Von Sunger, une faible garnison allemande opère un coup de main pour déloger les Italiens du port de Bastia. Le MAS 43 est attaqué, son commandant séquestré, l’Humanitas incendié, l’Ardito assailli résiste. « Le coup de main échoua, relate le général Von Senger und Utterlin, devant la résistance des Italiens, supérieurs en nombre. Il y eut de lourdes pertes des deux côtés, ainsi que des prisonniers. L’entreprise était insensée et contraire à nos propres intérêts. »(1)  Les Allemands perdirent deux contre-torpilleurs, sept embarcations et pas moins de 160 hommes périrent dans ce combat. De source officielle, côté italiens, on parle de « 5 morts et 51 blessés à terre et 70 morts, blessés et disparus à bord de l’Ardito« . Mais « Les pertes italiennes furent sûrement supérieures…« (2). Les Allemands ont échoué. L’opération, faite à son insu, était prématurée juge Von Sunger : »Il fallut m’efforcer de tenir en haleine le commandant en chef des forces italiennes jusqu’à l’arrivée de Sardaigne de renforts notables de la 90ème division de grenadiers blindés, afin de lui présenter alors mes revendications sous forme d’ultimatum. C’est pourquoi, après des pourparlers réciproques à Bastia, le statu quo fut rétabli le 9 septembre.(1) Giovanni Marinetti était parvenu à s’échapper de l’Humanitas en feu. A 5 heures 30, à l’aube du 9 septembre, il assiste au tir nourri des batteries côtières italiennes contre des embarcations allemandes tentant de quitter Bastia pour rallier l’île d’Elbe. Elles coulent à pic. Un pétrolier, touché lui aussi prend feu et explose, faisant de nombreux naufragés. Le feu cesse.
Giovanni avait réussi à fuir le port devenu lieu d’affrontements intenses. Un instant prisonnier des Allemands avec deux cents compatriotes, il sera autorisé à accompagner un ami blessé à l’hôpital et sera ainsi laissé libre. Le calme étant revenu, l’accord entre Von Senger avec Magli est respecté. Giovanni revient sur le port le matin du 10 septembre. L’incendie à bord de l’Humanitas est presque éteint. Il monte à bord pour essayer de récupérer son barda. Tout a brûlé. Il quitte à nouveau le port, retrouve des camarades. « Nous étions en piteux état, qui en culotte courte, qui avec un gilet de sauvetage pour cacher notre nudité. »
Entre temps arrivèrent dans le port de Bastia deux corvettes italiennes: le  Pellicano et le Gabbiano. Ce dernier devait escorter le Sassari jusqu’à Porto-Ferraio  et le Pellicano devait rester en appui à l’Humanitas qui avait 1.600 tonnes d’explosifs à son bord. Le 11, l’Humanitas endommagé prend le large. Mais il subi coup sur coup l’assaut d’un sous-marin des Alliés et les bombardements aériens des Allemands. Comme il lui est impossible de continuer sa route il est sabordé au large de Bastia à 20h.30. Heureusement que Giovanni et ses camarades avaient refusé de s’embarquer comme on le leur demandait.
Le lendemain, dimanche 12 septembre, Giovanni Milanetti et ses camarades, sur un camion, sont amenés vers les hauteurs de Bastia. « On nous donne une petite tambouille, un petit trousseau; en peu de temps on monte la tente et nous y installons correctement mais cela ne pouvait pas durer longtemps. Vers 16 heures commencent les escarmouches entre Allemands et Italiens. Dans un court laps de temps Bastia devient un champ de bataille« . Deux avions allemands de transport volant à basse altitude sont abattus. La fusillade a duré jusqu’à 19 heures. Entre temps, une explosion terrible retentit : les Allemands ont fait sauter une poudrière. Bastia subit de graves dommages. « On a appris plus tard que la poudrière était située dans une localité proche du cimetière, occasionnant de terribles destructions, éventrant des tombes, soulevant des pierres tombales, etc.etcPlus tard, le calme revient et la nuit se passe bien« .

L’accalmie de courte durée. Deuxième assaut allemand. Fuir Bastia par le maquis.

« La situation avait été relativement calme jusqu’au matin du 13, date à laquelle fut déclenchée l’attaque allemande sur Bastia. La division « Friuli », à qui avait été confié le contrôle de cette partie de l’île, réussit à tenir le choc jusqu’à la fin de l’après-midi. Quand les Friuli apprirent que d’autres forces allemande avaient franchi le col de Saint Antoine pour rejoindre Oletta, menaçant les positions italiennes de Teghjme, l’ordre fut donné de se retirer. A 19h.30, les troupes allemandes entrèrent dans Bastia. »(3)
Giovanni Milanetti raconte son 13 septembre : « …le matin du 13 septembre le vrombissement d’appareils allemands en piqué nous réveille. En courant on court à l’abri et l’avion lâche ses bombes sur le commandement militaire. Toute la matinée, ce fut un va et vient continu : maintenant un avion de chasse qui mitraille, maintenant un bombardier; c’est pour ça qu’il est plus prudent de rester à l’abri. »
A quelques kilomètres, au sud de Bastia, les troupes italiennes tentent vainement de s’opposer à la montée des troupes allemandes venues de Sardaigne. « Voici que la commandement  italien donne l’ordre aux troupes de se replier (C’est la trahison des lâches fascistes qui a causé la mort de plusieurs milliers de soldats mais Dieu pensera à les punir). Ainsi les Allemands ont opéré une puissante contre-attaque et nos soldats sont dépassés. Les Allemands avancent rapidement avec leur char Tigre(4) vers BastiaNous recevons l’ordre de déplacer le campement avec tout le matériel parce que désormais les obus allemands tombent ici et dans les environs. « Giovanni et ses camardes font un arrêt pour s’alimenter à l’endroit où est installée une batterie tenue par ses compatriotes. Mais l’alarme est donnée, les Allemands les talonnent et il faut abandonner la soupe qui était au feu. « On marche pendant 4 heures, toujours avec la peur d’être suivis par les Allemands […] Sur le sentier muletier était une file de fuyards: soldats, hommes, femmes, enfants, blessés. A minuit nous nous sommes arrêtés pour nous reposer. La végétation ne manque pas  pour se cacher et nous préserver de l’humidité de la nuit. On dort. »

Le 14 septembre au petit matin, sac au dos Giovanni et ses camarades reprennent leur chemin pour se rendre à St Florent mais presque arrivés à destination ils apprennent que le village est occupé par les Allemands. Stupeur ! « On se repose quelques heures près d’un ruisseau, on se rafraichit un peu et prenons le chemin du retour.[…] L’appétit croît d’heure en heure. par la force des chose il faut aller chercher quelque chose [à manger] […]. On marche toute la journée jusqu’au crépuscule sans rencontrer âme qui vive, même pas une masure, rien, et alors il ne nous reste plus qu’à faire une pause sous les étoiles et la lune ».
Le 15 septembre, réveil avant l’aube. « Et où aller ? aucun de nous ne connaît les lieux. Après quelques heures de marche nous rencontrons des habitants qui avaient fui Bastia. Ils nous indiquent un chemin qui mène au village le plus proche« .(3). Deux heures plus tard le groupe arrive à Farinole fatigué, affamé. « Derrière une petite colline je vois un vignoble encore intact. Je n’hésite pas un seul instant, j’entre et me rassasie durant un long moment. Ce fut mon seul repas ce jour-là. En début de soirée on cherchera un endroit pour dormir. Nous nous installons sous un chêne et dormons

L’ errance et la faim qui tenaille

« Tôt le matin du 16 septembre on doit à tout prix descendre au village pour chercher de quoi manger. […] Nous étions plus de 2.000 soldats au maquis et par nécessité nous devions  chaparder le peu de légumes qu’on trouvait pour ne pas mourir de faim, et bien vite, quand bien même s’il n’était pas très appétissant. A midi on cuisine quelques oignons mais l’huile fait défaut. Comment faire ? Avec cette vieille faim, même sans condiments, tout est bon. Il est vrai qu’une gamelle d’oignons pour 6 personnes  c’est peu mais suffisant pour ne pas mourir. On vit comme ça pendant 5 jours, de temps en temps on peut cuisiner deux gamelles avec de la courge et parfois même des haricots quand on en trouvaitDeux d’entre nous ne sont plus en état de marcher à cause de blessures: l’un est blessé à la jambe et l’autre aux deux pieds et ainsi nous sommes réduit à 3 pour la recherche de notre pitance. Moi-même, Boido et Martinelli, comme tous les jours nous descendons au village mais désormais  les jambes ne nous tiennent plus tant nous sommes affaiblis. Et pourtant çela nous incombe, les autres sont hors de combat. Ce jour-là on retourna au camp avec une bonne cargaison de figues de Barbarie. »
Après un mois de sécheresse, arrive la pluie, indésirable pour Giovanni et ses camarades qui dorment à la belle étoile. Sans trop manger et les voila maintenant exposés aux intempéries. « …mais en dépit de tout, nous ne somme pas abattus. Il pleut pendant deux jours et deux nuits de suite, puis le beau temps revint. »
« 23 septembre. Passèrent ainsi dix longs jours de souffrance. […] et puis les villageois armés de fusils ont ordre de tirer sur les soldats qui se trouvent dans les champs. Dans ces tristes conditions, c’est de mourir de faim dont il s’agit. Il faut trouver une solution à tout prix: ou se livrer prisonniers aux Allemands ou tenter de rejoindre nos lignes ; mais c’est prendre un grand risque parce qu’il faut traverser une plaine minée, et en plus à portée des mitrailleuses [allemandes] nichées dans les montagnes environnantes. »
« Nous sommes le 24 septembre. La faim nous tenaille toujours et nos visages émaciés portent la marque de grandes privations, de même la barbe très longue est la marque de notre piteuse condition. Un peu plus loin il y a d’autres soldats aux ordres d’un capitaine et réduits comme nous  aux dernières extrémités. Leur capitaine leur ordonne de tuer leur dernière mule pour s’en nourrir au moins pendant un jour. Personne d’entre nous ne se hasarde à demander un morceau de viande, le courage nous manque. » 
Giovanni osera quand même et en suppliant pourra acheter un morceau de viande à ses compatriotes.

Rejoindre les lignes italiennes. Sauvés. Retour en Sardaigne

Le soir du 24 le groupe décide de partir le lendemain, de traverser le champ de mines pour rejoindre les lignes italiennes vers Patrimonio. Le 25 donc, vers 16 heures le groupe de deux cents hommes se met en mouvement. Après trois heures de marche sans interruption, il est aux abords de la plaine minée. Il fait une pause pour attendre la nuit, plus propice pour ne pas être repérés. A 20h.30 le groupe repart. Les hommes passent par groupes de dix espacés chacun de 100 mètres, le sergent en tête. « Dans la nuit noire règne un silence de mort, ça et la on n’entend aucun bruit, seulement le bruissement des herbes hautes foulées aux pieds. […] Après une petite heure de grande anxiété nous sommes passés sur le côté opposé et hors de portée du tir de l’ennemi. Nous sommes sauvés. » Il est trois heures du matin. Le groupe se couche dans les herbes. Il a presque atteint le golfe de Saint-Florent. A 6 heures du matin, ce 26 septembre, la marche reprend en direction de Saint-Florent, par la côte. Après quatre heures de marche, vers dix heures, Saint-Florent est en vue. Mais des Allemands sont là qui tirent sur le groupe qui fuit dans le maquis pour se mettre à l’abri des balles. Peu après, le groupe rejoint Saint-Florent mais ne s’y arrête pas. »Nous passons outre Saint-Florent sans nous arrêter. Sur notre route il y a des traces évidentes d’une fuite précipitée de nos troupes talonnées par les Allemands avec leur fameux chars « Tigre » (4). Canons détruits, véhicules brûlés, matériel de caserne éparpillé, baraques éventrées. […]. Le groupe après s’être un moment dispersé se retrouve à Casta deux jours plus tard. Il est en quête de pain. « Je me rends au commandement français gaulliste (sic) et demande du pain, même vieux, rassis, même moisi, peu importe. En fait, ils me remplirent les poches de morceau de galettes (pour eux, des restes destinés au porc). Une partie de ce pain était vraiment moisi mais avec cette faim tout était bon… »

A 15 heures, Giovanni et ses camardes sont évacués par une dizaine de cars de Calvi vers Corte, via Belgodere. Encore une nuit dehors. Départ le lendemain, 27 septembre, autocars jusqu’à Ponte-Leccia où le groupe prendra le train pour Calvi. Il faudra qu’ils attendent lendemain 28 pour faire le trajet. Arrivée à Calvi à 19h.30. Tout le monde est hébergé à la citadelle où le groupe est consigné 20 jours durant.
Le 29 octobre parvient l’ordre d’aller embarquer à Bonifacio. Départ à 6 heures du matin. arrivé à Corte à 15 heures. Le lendemain, 30 octobre, réveil à 5 heures du matin. Départ pour Bonifacio,  Arrivée à la nuit dans les environs de la ville. Le 31 octobre, en début d’après-midi, embarquement. Sortie du goulet de Bonifacio. Traversée du détroit et les voila en vue des côtes de Sardaigne. « Nous longeons les côtes de l’île de la Maddalena, écrit Giovanni, où l’imposteur Mussolini fut emprisonné [du 7 au 27 août. Puis emprisonné à Campoimperatore sur le Gran Sasso] puis libéré par ces lâches Allemands… […] A 16 heures 30 entrée dans Palau. « Le débarquement à Palau marque le commencement d’une vie sereine et tranquille avec les amis de la 1ère Batterie du 79ème groupe. Maintenant attendons sereinement les évènements qui nous porterons à la victoire finale et à la complète destruction du fascisme et du nazisme. Je prie Dieu qu’il m’assiste afin  que je retourne sain et sauf parmi les miens. »

Antoine POLETTI

* Le titre et les intertitres sont de la rédaction
(1) Von Senger und Etterlin. Témoignage sur la campgne de Corse. Ed.du Rocher. Monaco 1965
(2) Le operazioni delle unità italiane nel settembre-ottobre 1943, Roma, Stato maggiore dell’esercito-Ufficio storico, 1975; Le operazioni delle unità italiane in Corsica nel settembre-ottobre 1943. Atti del convegno di storia militare, Lucca, Associazione nazionale combattenti e reduci, 1987.P 589
(3) Idem P. 604
(4) Giovanni fait erreur. Il n’y a pas eu de chars Tigres en Corse. Les seuls chars présents en Corse étaient :
*Au nombre de 21, les Sturmgeschütz, chasseurs de chars, munis de canon de 75 mm qui appartenaient à la Reichführer SS.
*Au nombre d’une centaine environ, les mêmes Sturmgeschütz (Panzer III) et les Panzer IV qui équipaient la Panzer Grenadier Division de Sardaigne.

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